Le deuil périnatal est une période très douloureuse. Mais, il faut y faire face pour continuer à vivre. Les parents doivent fournir énormément d’effort afin d’éviter une sévère crise d’émotion. Le processus est lent et nécessite souvent une assistance externe. Pour faciliter le deuil, on conseille aux parents de rejoindre des groupes de l’association Agapa, Spaman de la Fédération « Naître et Vivre », etc.
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Ayez des souvenirs de votre bébé
Lorsqu’on perd un enfant, le mal est tel qu’on ne pense pas préparer des funérailles. Il serait toutefois bien d’organiser un rituel d’adieu. La cérémonie permet aux parents de voir leur enfant une dernière fois et de se préparer pour une séparation. C’est tout un processus auquel participe beaucoup le personnel soignant après connaissance du drame.
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Une fois que les géniteurs participent aux obsèques, ils ont plus de facilité à gérer le deuil. Avoir des souvenirs de l’enfant peut également rendre moins douloureux ce départ si tragique. Pour cela, les parents peuvent garder le bracelet de naissance du petit, prendre ces empreintes, faire appel à du personnel qualifié pour des photos, etc.
Prenez soin de vous
Votre enfant, devenu un petit ange sera heureux de vous savoir en bonne santé et sereins. Alors, ne vous négligez pas. De bons bains, une bonne alimentation et de bons repos vous feront du bien. Pour mieux récupérer, vous pourriez adopter des compléments alimentaires ou faire des tisanes maison.
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Si vous avez la possibilité de faire des activités physiques, n’hésitez pas à vous lancer. La dance et le yoga par exemple pourront être très bénéfiques. Ils ne nécessitent pas trop d’effort et permettent de se détendre véritablement. À défaut de tout ceci, vous pouvez juste faire quelques kilomètres à pied chaque matin ou en soirée.
Vivez vos émotions
Le deuil périnatal est une période assez difficile et pleine d’émotions désastreuses. Mais contrairement à ce que l’on aurait voulu, il n’est pas bien de refouler ces émotions. Acceptez ce que vous vivez et laissez votre corps s’exprimer. Où que vous êtes et à n’importe quel moment, n’essayer pas d’enfouis vos émotions. Plus vous les vivrez, mieux vous les surmonterez.
Ce sont des conseils précieux, à mettre en application pour éviter de sombrer dans le deuil pathologique. Afin d’y arriver, des exercices de pleine conscience vous seront très utiles. Faites des séances de méditations jusqu’à retrouver votre calme intérieur.
Parler à votre famille
Quelle que soit la situation, parler à un proche qui nous réconforte est très relaxant. Si vous aviez déjà d’autres enfants, n’hésitez pas à leur parler de leurs frères/sœurs partis trop tôt. Expliquez-leur la situation dans un langage assez simple et pas drastique. Un tour pour voir la sépulture de l’enfant serait parfait pour eux, même si c’est un peu difficile pour vous.
En partageant la situation avec votre petite famille, vous allez pouvoir exprimer vos émotions sans gêne. Les membres sont au courant de la situation et ne vous en voudront pas. Ils ne se culpabiliseront plus non plus. L’atmosphère qui règnera sera plus confortable.
Accepter qu’il faille du temps pour le deuil
Un deuil périnatal prend du temps. À certains moments, bien que des mois se soient déjà écoulés, vous aurez l’impression de vivre la situation dans l’instant présent. Des émotions peuvent vous submerger le jour de la date d’anniversaire, ou si vous êtes de nouveau enceinte. La situation est encore plus complexe dans le cas où les parents n’ont pas une représentation psychique du bébé.
Généralement, au cours des six premiers mois après le décès du bébé, les parents sont très dévastés. C’est la période la plus difficile. Outre cette période, plusieurs autres s’en suivront. Et à chaque étape, les parents ont l’impression de sombrer. Comprenez que c’est normal et qu’il faut du temps pour surmonter tout ça.
Soyez juste envers vous-même
Certains parents se sentent en fin de compte coupables du décès de l’enfant, alors qu’il n’en est généralement rien. On ne peut pas toujours tout contrôler ! Ce n’est pas parce que le médecin explique ou ne peut pas expliquer les causes de la mort que vous en êtes responsables. Soyez tolérant envers vous-mêmes.
Attention ! Les parents devraient éviter une nouvelle grossesse. Une grossesse trop tôt n’enlèvera pas le sentiment de culpabilité. Au contraire, c’est une source d’angoisse et de crainte par rapport à ce qu’il en sera du prochain bébé.